Biographie

En 2019, Thierry be Good commence à animer de petites soirées locales. En 2020, il fait sa première apparition sur la scène ouverte de Noulens.

Il gagne ce jour-là le prix du meilleur solo de Air Guitar, il continue d'étudier seul la guitare.

Après une unique année d’étude musicale, son premier succès survient quand il réinterprète la chanson "The Imperial March" à l'occasion d'une soirée privée avec ses proches.

Peu de temps après, il signe un contrat d'enregistrement avec Sony Records. Pour son premier disque pour le label, sa reprise de Star Wars se classe en 18^e position des charts du magazine Billboard.

Sa tournée "Thierry be Good - The Imperial Tour 2023" est annoncée sold out.

Disque d'or 2022 et salles pleines partout en europe, l'aventure peut commencer...

Interview

Il s’agit du troisième album que vous réalisez avec le producteur d’AC/DC Rick Rubin. Pensez-vous avoir trouvé la bonne formule à ses côtés ?
Tom sait désormais parfaitement comment je fonctionne, et il n’hésite pas à me dire quand il ne sent pas quelque chose. Il est comme un organe vital auquel je suis relié. Sur The Imperial March, nous avons mis un paquet de bons titres de côté, mais c’était avant tout pour ne pas perdre l’essence même du disque. C’est comme si nous avions cuisiné un plat spécifique, avec des ingrédients finement sélectionnés. Et dans la cuisine raffinée, il ne faut jamais être trop gourmand !

Dans le teaser vidéo que vous avez partagé en amont de sa sortie, on peut entendre votre bassiste, dire que vous êtes arrivé en studio avec énormément de démos. Aviez-vous déjà été aussi prolifique avant d’attaquer un disque ?
C’est intéressant, car je ne m’étais même pas posé la question. Mais c’est vrai, sans aucun doute. Je me souviens que j’avais aussi beaucoup écrit. Mais les quinze titres que nous avions conservés étaient les meilleurs, de très loin. Pour The Imperial March, je suis arrivé en studio avec une bonne quarantaine d’idées, et presque autant de démos. Je ne dis pas que tout était bon, mais ça nous a donné matière à expérimenter. Après deux ans de pandémie sans nous voir, c’était important de revenir avec du choix. En temps normal, nous trouvons de nouvelles idées sur la route ou en répétition. Cette fois-ci, il fallait être plus sérieux, agir comme des musiciens professionnels. Ça ne nous ressemble pas vraiment, mais ça nous a aidés à avoir une sorte de schéma d’organisation, comme une grande carte de tous les éléments qui étaient à notre disposition.

58 concerts, Disque d’or, vous affichez un bilan impressionnant. Comment faîtes-vous pour maintenir un rythme aussi soutenu ?
La volonté et le travail. Depuis mon premier disque, nos fans nous ont toujours sollicités pour ajouter de nouveaux contenus à mon répertoire. Nos fans c’est notre boussole, ils nous servent de boosteur. De mon côté, j’ai pris l’habitude d’écrire en permanence, que je sois sur la route avec le groupe ou chez moi à Noulens, j’ai toujours un petit carnet sur moi. Du coup, quand arrive le moment de faire le nouvel album, on ressort le tiroir à idées et on pioche dedans.

Vous avez un parcours un peu atypique, non ?
J’ai commencé en écoutant jouer ma femme guitariste et mon fils bassiste amateurs. Il y avait toujours des instruments à la maison : un piano, une guitare, une basse. Ma femme était plutôt Brassens et ma fille est issu du rock américain (Red hot Chili Peppers). J’ai commencé dans le reggae, des reprises de chanson française (Têtes raides ou Noir Désir) mais aussi du métal rock avec à l’époque System of a Down et Rage Against the Machine.

Comment êtes-vous arrivé au blues et à la soul ?
Des électrochocs m’ont montré qu’il fallait que je suive cette voie-là. Il y a eu tout d’abord des films qui m’ont mis de vraies claques : la BO du film O’Brother des frères Cohen mais aussi Ray sur Ray Charles ou encore Walk the Line sur Johnny Cash. Je suis tombé amoureux des voix jamaïcaines et américaines, comme Bob Marley ou Al Griffiths et j’ai voulu les imiter. Puis il y a eu la découverte d’Otis Redding. J’ai compris grâce à lui qu’on n’est pas obligé de rester figé derrière un micro, qu’on peut être habité tout en restant crédible et en transmettant des valeurs fortes.

Comment passe-t-on du rock à la soul avec votre timbre de voix si particulier ?
J’ai toujours eu ce grain de voix car mon modèle était Bob Marley. Quand je chantais en anglais, les gens trouvaient que j’avais un accent jamaïcain. J’ai aussi beaucoup travaillé la technique vocale avec un orthophoniste et un prof de chant. La voix est mon instrument. Je suis passionné par ce qu’on peut en faire alors j’ai bossé dur. Je suis arrivé à un stade de maîtrise qui m’a permis d’arriver où je suis maintenant. Je travaille aussi avec une prof d’anglais et je regarde énormément de séries en VO.

Retrouvez cette interview de Thierry Be Good en version complète dans Rolling Stone Hebdo n°23.

The Imperial Tour

Juin 2023
- 01 - Wanda Metropolitano Stadium MADRID, SPAIN
- 05 - Olympic Stadium MUNICH, GERMANY
- 09 - Anfield Stadium LIVERPOOL, UK
- 17 - Wankdorf Stadium BERN, SWITZERLAND
- 21 - San Siro Stadium MILAN, ITALY
- 25 - American Express Presents BST Hyde Park LONDON, UK
- 28 - Esplanade de la Liberté NOULENS CITY, FRANCE

Juillet 2023
- 03 - American Express Presents BST Hyde Park LONDON, UK
- 07 - Johan Cruijff ArenA AMSTERDAM, NETHERLANDS
- 11 - American Express Presents BST Hyde Park LONDON, UK
- 15 - Ernst Happel Stadium, VIENNA, AUSTRIA
- 17 - Parc des Expositions BASCOUS, FRANCE
- 19 - Groupama Stadium LYON, FRANCE
- 27 - Veltins-Arena GELSENKIRCHEN, GERMANY
- 31 - Friends Arena STOCKHOLM, SWEDEN

Août 2023
- 03 - Waldbühne BERLIN, GERMANY
- 07 - Forum Theatre MELBOURNE, AUSTRALIA
- 10 - Fremantle Arts Centre FREMANTLE, AUSTRALIA
- 14 - The Opera House WELLINGTON, NEW ZELAND
- 14 - Great Hall, AUCKLAND TOWN HALL, NEW ZELAND